Notre société vit encore le harcèlement de trop proche. Les enfants, les adolescents, et mêmes les adultes en souffrent. Ceci doit finir, et au plus vite. Rien ne justifie une agression, qu’elle soit physique ou psychique.
Pour commencer ce petit texte critique nous devons donner une définition de harcèlement. On utilisera pour cela plusieurs définitions de différentes entités.
- Dictionnaire Larousse : “Harcèlement moral, agissements malveillants et répétés à l’égard d’autrui, susceptibles notamment d’altérer sa santé physique ou mentale, de porter atteinte à ses droits ou à son avenir professionnel, ou, quand ils s’exercent à l’égard du conjoint ou concubin, par exemple, d’altérer ses conditions de vie.”
- Selon le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports : “Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.”
- Selon Wikipédia : “Le harcèlement est un enchaînement d’agissements hostiles répétés visant à affaiblir psychologiquement la personne qui en est la victime.”
Donc, c’est quoi le harcèlement ? Rien de positif. Il y a une coïncidence dans toutes les définitions. Le harcèlement est un acte réalisé par un harceleur envers une victime. Il y a ainsi une personne qui fait du mal psychique ou physique à une autre personne qui ne peut pas se défendre de l’agression. Mais, est-elle habituelle cette situation ? Oui, de nos jours, beaucoup d’adolescents en souffrent par différents motifs. On voit des informations presque tous les jours de cas de harcèlement et des conséquences, parfois gravissimes.
Nous pouvons trouver des cas de harcèlement dans n’importe quel contexte social, mais nous nous centrerons dans le contexte scolaire. Plusieurs cas peuvent se trouver facilement partout dans le monde, comme le cas d’une fille handicape de seulement 5 ans ou le cas d’une fille de 11 ans qui a pris une décision terrible. Ce ne sont que deux exemples de beaucoup d’autres et ceci est inacceptable. Qu’une personne décide de se quitter la vie à cause d’un cas de harcèlement démontre un manque de protocole scolaire ou même professionnel qui devient maintenant urgent.
Les chiffres nous alertent depuis des années. “Les enquêtes, qui existent depuis 2011, nous disent que 14 % des élèves du primaire, 12 % des collégiens, 2 à 3 % des lycéens se déclarent harcelés”(harcèlement). C’est ainsi que les problèmes affleurent jour après jour. Beaucoup d’enfants ne savent pas comment s’y prendre face à cette situation et essaient d’éviter tout contact externe, ils ne veulent pas d’aide parce qu’ils se croient faibles. Une situation comme ça finit avec toute estime de soi.
Comment peut-on solutionner ce problème social ? Comment aider ces personnes ? Avant tout, il est important d’avoir dans chaque établissement, que ce soit scolaire ou pas, un protocole pour les cas de harcèlement. Sensibiliser l’élève face au harcèlement et aux conséquences de celui-ci est le premier pas à suivre. Il faut aussi que chaque professeur ou professionnel scolaire soit formé. Ils doivent pouvoir repérer un cas de harcèlement, ils doivent prévenir du cas et il doit y avoir un espace pour parler avec les élèves du cas et solutionner le problème dès la base de ce dernier. Chaque zone de l’école doit être surveillée pour éviter qu’un simple jeu innocent devienne un cas grave de harcèlement. Les premiers détails: les blagues, les rigolades et les insultes.
Il est vrai que le thème est complexe et que les solutions ne sont pas toujours faciles à trouver, mais le harcèlement est réel et on doit en parler. Nous devons être conscients que c’est un problème social à solutionner à travers le respect et l’éducation de tous et de toutes.
